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Les syndromes
et
pathologies associées

Adénomyose :

L’adénomyose est une maladie gynécologique qui touche l’intérieur de l’utérus. Il s’agit d’une forme particulière d’endométriose, elle est d’ailleurs aussi appelée endométriose interne. C’est une maladie fréquente et généralement bénigne, mais certaines formes d’adénomyose peuvent être accompagnées de symptômes très douloureux ou avoir un impact sur la fertilité de la femme atteinte.


L’adénomyose est une maladie multifactorielle, c’est-à-dire que plusieurs facteurs peuvent être mis en cause dans l’apparition d’adénomyose chez une femme. Même si aujourd’hui, on ne connaît pas toutes les causes de la maladie, les facteurs de risque de développer une adénomyose sont la survenue précoce des règles, des cycles courts, un index de masse corporelle élevé, la prise de tamoxifène, mais également de facteurs génétiques et épigénétiques.


Dans la majorité des cas, l’adénomyose passe inaperçue. Lorsque les symptômes de l’adénomyose apparaissent, il s’agit généralement de ménorragies, c’est-à-dire de règles très longues, qui durent plus de 7 jours, et très abondantes. Certaines femmes atteintes d’adénomyose souffrent également de dysménorrhées, qui sont des règles douloureuses, avec une intensité parfois très forte, ce qui peut être invalidant. Les métrorragies font aussi partie des symptômes de l’adénomyose. Il s’agit de pertes de sang qui apparaissent en dehors des périodes de règles. Enfin, il est possible de souffrir de douleurs lors de rapports avec des partenaires sexuels, car cela peut faire augmenter la pression sur la zone touchée par l’adénomyose.

Source : https://www.elsan.care/fr/pathologie-et-traitement/maladies-gynecologiques/adenomyose-definition-causes-traitement

Dysménorrhée :

Les douleurs de règles peuvent atteindre 60-91 % des femmes en fonction des études. Leur fréquence ne doit pas nous faire banaliser cette problématique, mais au contraire doit nous alerter sur ce problème majeur de santé publique, qui induit une invalidité chez un grand nombre de femmes et renforce l'idée qu'il faut trouver une solution pour ces patientes.

Une récente étude australienne sur 1051 filles de 15 à 19 ans , a évalué à 93% le taux de douleur de règles dans cette population.

LES DOULEURS PENDANT LES RÈGLES PEUVENT ÊTRE ÉQUIVALENT À UNE DOULEUR PELVI-PERINEALE : Douleur pelvienne de type crampe utérine. Celles-ci  peuvent être accompagnées de céphalées, nausées, vomissements, diarrhées jusqu’à des tremblements involontaires d’une partie ou de la totalité du corps appelées trémulations. Les douleurs peuvent apparaître aussi avant les règles ou pendant les règles

Il existe deux types de douleur de règles :

Les DYSMENORRHÉE PRIMAIRE
  • Débute rapidement après les premières menstruations.

  • Patiente jeune (-20 ans).

  • Pas de pathologie pelvienne évidente

DYSMENORRHEE SECONDAIRE
  • Apparition de la douleur, quelques années après les premières menstruations.

  • Patiente de plus de 20 ans.

  • Fréquence de pathologie pelvienne : endométriose, adénomyose, fibromatose, sténose cervicale post chirurgicale.

  • Les douleurs de règles peuvent s’améliorer/se réduire avec l’âge, en fonction de leur cause.​

Chez les patientes douloureuses, il a été remarqué une augmentation de la sécrétion d’agent augmentant la contraction utérine . Ceci induit une diminution de l’oxygénation de l’utérus, ce phénomène d’hypoxie tissulaire provoquant la douleur.

La prostaglandine est un des agents favorisant la contraction, le passage dans le sang de cette hormone peut donner des diarrhées, malaise, vomissement.

Attention cependant même si beaucoup de patientes atteintes d’endométriose présentent des douleurs de règles, le fait d’avoir des douleurs de règles ne signifie pas que vous souffrez ,forcément d’endométriose.

De multiples causes peuvent en être responsable :

  • Idiopathie

  • Adénomyose

  • Hypersensibilité pelvienne centrale

  • Fibromatose sténose cervical

  • Syndrome douloureux utérin

  • Etc…

Syndrome utérin douloureux :

Le syndrome douloureux utérin est une entité récente, liée à une modification de la sensibilité de l’utérus.

Il se définit par des douleurs utérines à la fois pendant, en dehors des règles et lors des rapports sexuels.

Source : https://www.polesantesaintjean.fr/unite-de-prise-en-charge-des-douleurs-pelviennes-et-perineales/les-douleurs-pelviennes-perineales-upcdpp/le-syndrome-douloureux-uterin-les-douleurs-pelviennes-perineales/

https://www.centre-gynecologique-lavancee.com/specialites/douleurs-pelviennes/dysmehoree-douleur-de-regles/

Dyspareunies :

On parle de dyspareunie en cas de douleurs lors de rapports sexuels. Celles-ci peuvent apparaître avant, pendant ou après l’acte sexuel. Elles peuvent être ressenties chez l’homme et la femme. Néanmoins, la dyspareunie est un terme médical qui est généralement employé pour désigner les douleurs perçues par les femmes.

Chez la femme, il est fréquent de distinguer deux types de dyspareunie :

  • les dyspareunies superficielles, ou dyspareunies d’intromission, lorsque la douleur se manifeste à proximité ou au niveau de l’orifice du vagin ;

  • les dyspareunies profondes, en cas de douleurs pelviennes, c’est-à-dire de douleurs ressenties dans la région du pelvis, incluant le bas ventre et la zone génitale.

Ces douleurs peuvent se manifester lors des préliminaires, pendant un rapport ou après un rapport. Enfin, la dyspareunie peut être occasionnelle ou devenir chronique.

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Symptomes/Fiche.aspx?doc=dyspareunie-symptome

Vulvodynie / Vestibulodynie :

La vulvodynie (littéralement : « vulvo- » = vulve, « -dynie » = douleur ; le terme « vulvodynie » signifie donc « douleur relative à la vulve ») se définit comme une douleur chronique ou périodique souvent généralisée sur l’ensemble de la vulve. Il s’agit de douleurs vulvaires sans lésion réelle, parfois entrecoupées de rémissions, qui se traduisent par des sensations douloureuses localisées sur tout ou une partie de la vulve.

L’un des symptômes révélateurs est la dyspareunie (douleur pendant les rapports) : elles vont parfois jusqu’à rendre impossible toute pénétration vaginale. Cependant, la douleur peut également se manifester dans d’autres situations de pression exercée sur la vulve (vélo, équitation, vêtements serrés, serviettes périodiques, etc.).

La douleur vulvaire alors ressentie peut s’apparenter selon les femmes à : une brûlure, un échauffement, une irritation, une douleur fulgurante dans toute la région vulvaire, une sensation de coupure de feuille de papier, un déchirement durant le coït (sensation d’être déflorée à chaque rapport sexuel), dans certains cas, une sensation de « vulve râpée » ou « à vif », la sensation d’une lame de rasoir sur la peau, etc.

Cette douleur chronique peut être ressentie soit lors des relations sexuelles (lors de la pénétration ou des contacts avec la vulve), soit de manière spontanée, constante et continue, même en dehors des relations sexuelles (mais la pression vulvaire et les contacts sexuels tendent à l’aggraver).

Parmi ces vulvodynies, il en est une appelée « vestibulite » ou “vestibulodynie” , car elle est localisée sur la zone de la vulve dite « vestibule », à l’entrée vaginale. C’est la plus fréquemment diagnostiquée.

La vestibulite est une forme particulière de vulvodynie, la plus fréquente. Littéralement, ce terme signifie « inflammation du vestibule vulvaire ». Ce terme, impropre puisqu’il ne s’agit pas d’inflammation, a été remplacé par celui de vestibulodynie.

La vestibulodynie est une pathologie encore trop peu connue qui touche la région inférieure du « vestibule », zone en forme de « fer à cheval » (en rouge sur le schéma) entourant l’entrée du vagin.

La vestibulodynie se traduit par une douleur localisée. Celle-ci peut se manifester soit lors de tout contact (rapports sexuels, port d’un vêtement trop serré, position assise prolongée, etc.), soit uniquement lors d’une tentative de pénétration.

En général, elle provoque une douleur intense lors des rapports sexuels et, le plus souvent, lors de l’introduction de tout corps étranger dans le vagin (doigt, tampon périodique, etc.).

La douleur se situe entre les petites lèvres et l’entrée du vagin. Les femmes atteintes de vestibulodynie comparent leur douleur à celle d’une brûlure, de « coups de couteaux » ou encore à la sensation de perdre leur virginité à chaque rapport sexuel.

source : https://www.centre-gynecologique-lavancee.com/specialites/douleurs-pelviennes/douleur-vulvaire/

https://www.lesclesdevenus.org/dyspareunies/vulvodynies-et-vestibulodynies/distinctions/#Vestibulodynie_ou_vestibulite

Hypersensibilité centrale pelvienne :

Parmi les patients souffrant de douleurs pelvi-périnéales chroniques (DPPC), certains présentent des tableaux complexes avec des douleurs et des dysfonctions, non limitées à un seul appareil (urinaire, digestif, ou génito-sexuel). La multitude de symptômes, tous bruyants, rend le diagnostic difficile. 

 

De façon contrastée, les examens complémentaires (imagerie, endoscopie, bilan infectieux) restent souvent normaux. Ces douleurs sont déroutantes. Elles peuvent parfois être décourageantes pour le patient mais aussi pour les différents spécialistes impliqués : gynécologues, urologues, gastro-entérologues, algologues...L'absence de diagnostic étiologique génère des échecs thérapeutiques, une altération de la relation médecin malade, voir des diagnostics psychiatriques abusifs.

 

Cependant, le concept de sensibilisation centrale qui se manifeste par une réduction des seuils de perception (l'hyperalgésie primaire), associée à une réponse majorée en intensité et en temps à une stimulation douloureuse ainsi qu'à une expansion spatiale de la zone sensible (hyperalgésie secondaire) permettrait dans de nombreux cas d'expliquer la richesse de ces tableaux cliniques complexes (syndrome côlon irritable, syndrome douloureux vésical, dyspareunies, dyschésies...)

 

C'est en appliquant le concept de sensibilisation centrale au pelvis que le groupe Convergences PP a travaillé à l'élaboration d'une liste de critères cliniques diagnostics. L'idée était de permettre à tout médecin prenant en charge un patient souffrant de DPPC de pouvoir identifier un phénomène de sensibilisation par un simple questionnaire clinique.

 

Les spécialistes d'organes analysent traditionnellement la douleur comme l'expression proportionnelle d'une lésion organique. Leur mission est de traiter la lésion d'organe. Or, dans le cadre des DPPC le traitement de la lésion d'organe (si elle existe) n'est pas toujours suffisant pour soulager le syndrome douloureux, même s'il reste nécessaire. Il est alors indispensable de pouvoir identifier un état de sensibilisation pour une orientation algologique (multidisciplinaire) de la prise en charge.

Pour cela, le groupe Convergences PP a établi un consensus d'experts internationaux par méthode Delphi en 2016. Vingt-deux experts des DPC, de neufs pays différents ont participé. A l'issue de sondages par questionnaires en ligne, le comité d'experts a retenu 18 critères comme étant significatifs sur le plan clinique d'une sensibilisation à l'étage pelvien. Certains items étant redondants, ou pouvant être regroupés, une liste finale de 10 critères constitue finalement les critères de Convergences PP.

  • Douleurs influencées lors du remplissage vésical et/ou la miction,

  • Douleurs influencées lors de la distension et/ou la vidange rectale (matières, gaz),

  • Douleurs influencées lors de l'activité sexuelle,

  • Allodynie pelvi-périnéale (impossibilité d'utiliser des tampons, intolérance au port des sous-vêtements serrés),

  • Présences de points gâchette pelviens (piriforme, obturateurs internes, élévateurs de l'anus),

  • Douleurs post-mictionnelles,

  • Douleurs post-défécatoires,

  • Douleurs persistantes après l'activité sexuelle,

  • Variabilité de l'intensité douloureuse (évolution par périodes, évolution en dents de scie) et/ou de la topographie douloureuse,

  • Syndromes associés (Migraine et/ou céphalées de tension et/ou fibromyalgie et/ou syndrome de fatigue chronique et/ou syndrome de stress post-traumatique et/ou syndrome des jambes sans repos et/ou SADAM et/ ou intolérances multiples aux produits chimiques)

 

Il est précisé en légende que la présence d'au moins 5 de ces critères serait évocateurs d'une sensibilisation pelvienne.

 

Source : https://douleurs-pelviperineales-nantes.webnode.fr/hypersensibilisation-pelvienne/

Douleurs neuropathiques :

Selon une étude, plus de la moitié des personnes atteints d’endométriose souffrirait de douleurs neuropathiques, c’est-à-dire d’une douleur causée par une atteinte nerveuse. 

​​La douleur neuropathique se définit par une atteinte des nerfs pouvant se manifester par des paresthésies (sensation de brûlure, fourmillements, picotements, décharges électriques etc…), une paralysie progressive d’un ou plusieurs muscles ou encore, par la diminution des réflexes. En cas d’endométriose, ces douleurs sont habituellement ressenties dans le dos, les jambes ou au niveau du pelvis.

Difficiles à supporter et invalidantes, les douleurs neuropathiques nécessitent une prise en charge rapide. En effet, après trois à six mois de douleurs chroniques, une modification de la structure des nerfs est observable. Altération lourde de conséquences puisqu’elle entraîne une perception accrue de la douleur par le cerveau.

Différents traitements médicamenteux peuvent vous être proposés par votre médecin afin de vous aider à gérer au mieux la douleur au quotidien.

source : https://compare.aphp.fr/2022/12/13/nouvelle-etude-douleurs-neuropathiques-endometriose/#_ftn1

http://pointgyn.com/endometriose-et-douleurs-neuropathiques/

Névralgie pudendale :

La névralgie pudendale se manifeste par des douleurs chroniques qui ont des caractéristiques précises (Les 5 critères dits « de Nantes ») :

  • douleur dans le territoire du nerf pudendal (de l’anus à la verge ou au clitoris) : elle peut être superficielle ou un peu plus profonde au niveau ano-rectal, au niveau vulvo-vaginal de façon complète ou incomplète, uni ou bilatérale ;

  • aggravation par la position assise: il s’agit d’une caractéristique clinique essentielle

  • pas de réveil nocturne par la douleur : nombrede patients peuvent souffrir le soir allongés sur le dos avec des difficultés d’endormissement mais en règle générale ils ne sont pas réveillés la nuit. Ils peuvent être réveillés par des symptômes d’accompagnement (par exemple des besoins d’uriner) mais non par la douleur périnéale elle-même ;

  • pas de troubles de la sensibilité dans ce territoire.

  • bloc test anesthésique du nerf pudendal positif : la réalisation d’une infiltration anesthésique du nerf pudendal doit faire disparaître la douleur de façon significative le temps de l’anesthésie locale (dans la demi-heure qui suit l’anesthésie).

 

On recherche également une atteinte du nerf clunéal inférieur qui donne des douleurs du périnée plus latérales au niveau du scrotum ou de la grande lèvre. Elles peuvent s’accompagner de douleurs dans le territoire du nerf cutané postérieur de la cuisse c’est-à-dire au niveau du sillon sous fessier, sillon génito-crural, face dorsale de la cuisse.

 

Source : https://centredurachis.com/pathologies-du-dos/diagnostic/nevralgie-pudendale-causes/

Syndrome myofascial :

Le syndrome de douleur myofasciale, abrégé SDM, est une douleur musculosquelettique locale et référée perçue comme étant profonde et constante. Il se caractérise par des points de déclenchement ou trigger points, dans n’importe quelle partie du corps. On parle de douleur référée pour désigner une douleur qui est ressentie à un endroit différent de celui où se trouve la dysfonction.

 

Les trigger points (point gâchette/déclenchement en français) sont des nœuds musculaires, responsables de dysfonctions du mouvement et du syndrome myofascial. Les nœuds musculaires se localisent au niveau de la plaque motrice d’un muscle (lieu de transmission entre le nerf et le muscle).

Tous les muscles du corps peuvent présenter des trigger points ou noeuds musculaires. Ceux-ci peuvent notamment causer des céphalées, des cervicalgies,des lombalgies, des douleurs pelviennes ou encore un mal de dos… Sans traitement adéquat, le nœud musculaire peut provoquer une douleur chronique diminuant votre qualité de vie.

source : https://www.institut-kinesitherapie.paris/actualites/quest-ce-que-le-syndrome-myofascial/

Syndrome vésical douloureux :

Le syndrome douloureux vésical ou cystite interstitielle se définit par une douleur pelvienne chronique (depuis plus de 3 mois), exprimée en termes de pression ou d’inconfort, perçue en relation avec la vessie, accompagnée par une envie persistante et forte d'uriner et/ou d’une pollakiurie (plus de 8 mictions par jour), avec ou sans anomalie endoscopique.

Cette définition est très large mais on peut cependant différencier deux groupes différents de patients :

Hypersensibilité vésicale : Il s’agit de patients qui urinent souvent dans la journée mais peu la nuit, qui sont douloureux tout le temps, même peu de temps après avoir uriné. Ces patients présentent alors des volumes mictionnels très variables (miction volumineuse le matin au réveil alors que les mictions de la journée ne font parfois que quelques gouttes). Il existe un tableau douloureux plus diffus pouvant toucher d’autres organes pelviens. On parle alors de syndrome de vessie douloureuse par hypersensibilité vésicale. Autrement dit, ce n’est pas leur vessie qui est malade mais le système de capteurs et de régulation de la douleur qui est déréglé.

    
Maladie de la paroi vésicale : Il s’agit de patients qui vont uriner toutes les heures parfois plus, que ce soit le jour et la nuit. Dans ce cas, les quantités urinées sont quasiment toujours les mêmes. Les douleurs disparaissent après la miction avant de réapparaître en fonction du remplissage de la vessie. On parle dans ce cas de syndrome douloureux vésical avec pathologie de paroi. En effet, dans ce cas, la vessie souffre d’une maladie inflammatoire qui la rend de plus en plus petite avec le temps.

Le diagnostic doit donc s’appuyer sur un interrogatoire précis, mais également un calendrier mictionnel ainsi qu’une cystoscopie sous anesthésie générale.

La cystoscopie est un examen qui consiste à introduire une petite caméra dans la vessie. Afin de bien voir la paroi vésicale, celle-ci est remplie avec de l’eau. Cet examen permet d’éliminer la présence d’une tumeur ou d’un calcul dans la vessie. Il permet surtout de mesurer la capacité anatomique de la vessie (volume maximale d’eau qu’elle peut contenir) en dehors de toute douleur (examen réalisé sous anesthésie générale).


Cet examen est indispensable pour bien caractériser le sous-type de douleur vésicale entre hypersensibilité (capacité anatomique normale) ou maladie de la paroi vésicale (capacité anatomique réduite).

Source : https://www.chu-nantes.fr/le-syndrome-douloureux-vesical

Syndrome de l’intestin irritable (colopathie fonctionnelle) :

Le syndrome de l'intestin irritable (aussi appelé colopathie fonctionnelle), est un trouble du fonctionnement de l’intestin (de l'intestin grêle et du côlon ou gros intestin), sans gravité mais responsable d’une gêne importante.

Le syndrome de l'intestin irritable associe des troubles du fonctionnement de l'intestin comprenant :

On parle également de colopathie fonctionnelle.

C'est une maladie fréquente qui touche environ 5 % de la population française. Elle est sans gravité, mais en raison de sa chronicité et des douleurs qui se répètent, elle altère la qualité de vie des personnes qui en souffrent.

Les mécanismes de survenue du syndrome de l'intestin irritable sont mal connus et multiples, mais on observe diverses anomalies dans cette maladie.

Les contractions de l'intestin grêle et du côlon peuvent être soit trop fortes, soit trop faibles. Les aliments se déplacent alors trop rapidement ou trop lentement, entraînant une diarrhée ou une constipation.

Les personnes qui ont une colopathie fonctionnelle ont des intestins plus sensibles. Elles ressentent plus péniblement des phénomènes pourtant naturels, comme des ballonnements, des flatulences, des contractions de l'intestin.

Des molécules pro-inflammatoires présentes dans le tube digestif pénètreraient dans l’organisme en raison d'une augmentation de la perméabilité de la paroi intestinale et seraient responsables d’une réaction inflammatoire diffuse, elle-même à l’origine de l’hypersensibilité intestinale.

Source : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/syndrome-intestin-irritable/reconnaitre-syndrome-intestin-irritable

Trouble du système végétatif :

Les troubles du système nerveux autonome entraînent des anomalies ou une défaillance végétative qui peuvent affecter n'importe quel système de l'organisme.

Le système nerveux autonome reçoit des informations des éléments du système nerveux central qui traitent et intègrent les stimuli provenant de l'organisme et de l'environnement extérieur.

Le système nerveux végétatif ou système nerveux autonome assure le contrôle et la régulation des grandes fonctions automatiques de notre organisme tels que la digestion, la circulation, la respiration, la thermorégulation, l’excrétion.

Ses fonctions ne sont pas soumises au contrôle volontaire excepté la respiration.

Le système nerveux végétatif ou autonome se décompose en trois parties : le système nerveux parasympathique, le système nerveux sympathique et le système nerveux entérique.

 

De nombreux troubles fonctionnels peuvent avoir comme origine un mauvais fonctionnement de notre système nerveux végétatif ou autonome. Nous pouvons citer dans cette catégorie : les troubles du rythme cardiaque, l’insomnie, les migraines, les troubles digestifs tels que la constipation ou la diarrhée, les colites (inflammation du côlon, certaines allergies ou problèmes de peau, certains troubles hormonaux etc .

Ce qui est moins connu en revanche, c’est l’importance que joue notre système nerveux végétatif dans l’apparition de troubles anxieux tels que l’anxiété sans objet, l’agoraphobie ou la claustrophobie. Les travaux du pédagogue et chercheur français Georges Quertant et des années de pratique clinique et d’expérimentation sur des milliers de personnes au sein des centres CeREN ont démontré le lien direct entre un hyper fonctionnement du système parasympathique et l’apparition des troubles cités ci-dessus.

Grossièrement, nous pouvons dire que le système parasympathique ralentit les fonctions du corps (ralentissement du cœur, dilatation de vaisseaux sanguins, augmentation de l’activité digestive et relâchement du tonus des sphincters, constriction de la pupille, relaxation etc. .) et que le sympathique les accélères (accélération du cœur, dilatation de la pupille, préparation au combat, diminution de l’activité digestive etc .)

Le système nerveux parasympathique est associé à un neurotransmetteur : l’acétylcholine. Le sympathique est lui associé à l’adrénaline et la noradrénaline.

 

Source : https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-neurologiques/système-nerveux-végétatif/revue-générale-du-système-nerveux-végétatif

https://www.training-neuro-sensoriel.fr/troubles-neuro-vegetatifs/

Fibromyalgie :

C’est la maladie du « mal partout », « mal tout le temps ».

Elle se compose de la façon suivante

  • fibro : tissu fibreux (ligaments, tendons)

  • myo : muscles

  • algie : douleurs

Les sensations causées par la maladie :

Le malade a la sensation soit d’être dans le brouillard (le « fibrofog » défini par les anglo-saxons), soit d’être passé sous un rouleau compresseur, ou qu’un « crabe » le dévore de l’intérieur, la sensation d’être « charcuté » à vif, que des milliers d’aiguilles le transperce ; il est courbaturé comme dans un état grippal… et ceci 24h /24.

Une maladie neuro-tendino-musculaire

C’est une maladie neuro-tendino-musculaire, démontrée notamment par les récentes imageries nucléaires cérébrales.

Elle a été classifiée comme un syndrome par l’Académie de Médecine en 2007.

Elle s’apparente désormais, non plus à une maladie rhumatismale, mais à une maladie neurologique, bien qu’encore très souvent prise en charge par les rhumatologues.


Source : https://fibromyalgiesos.fr/la-fibromyalgie-syndrome-fatigue-chronique/definition/

Syndrome des ovaires polykystique :

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau). Il entraîne une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produites en petite quantité dans l’organisme féminin. Il en résulte une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées. 

Le nom de cette maladie vient de sa description, effectuée dans les années 30, reposant sur l’observation de ce que l’on pensait être des kystes dans les ovaires des patientes. En réalité, il s’agissait de multitudes de follicules au développement inachevé. 

Le SOPK touche environ 10% des femmes, mais ses symptômes sont très variables d’une patiente à l’autre : la maladie peut se manifester de manière très légère, comme être très handicapante. 

Les symptômes sont les suivants : 

  • Trouble de l’ovulation : la rareté ou l’absence d’ovulations (dysovulation ou anovulation) se traduit par des cycles irréguliers, longs de plus de 35 à 40 jours, voire par l’absence totale de règles (aménorrhée). Ces troubles provoquent une infertilité chez environ la moitié des femmes présentant un SOPK.

  • Hyperandrogénie : la production excessive de testostérone se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et par contrecoup aussi une chute des cheveux (alopécie).

  • Syndrome métabolique : l’adiposité excessive provoquée par l’hyperandrogénie prédispose à l’insulinorésistance et au diabète. Les patientes présentent aussi une élévation du risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires.

A noter que le tableau clinique s’aggrave en cas de prise de poids et qu’il existe une corrélation entre l’indice de masse corporelle et l’infertilité associée à cette maladie. 

La présentation d’au moins deux de ces trois symptômes, en l’absence d’une autre maladie entraînant la sécrétion d’androgènes (comme une maladie génétique surrénalienne ou des tumeurs ovariennes ou surrénaliennes), conduit à poser un diagnostic de SOPK. 

Source : https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/

Syndrome de congestion pelvienne :

Le syndrome de congestion pelvienne correspond à une accumulation de sang dans les veines de la partie basse du torse ou pelvis. En effet, ces veines se sont élargies (dilatées) et deviennent tortueuses. Les veines touchées sont donc les veines génitales en général, c’est-à-dire celles de l’utérus ou des ovaires. On appelle cela des varices pelviennes. Cela engendre donc des douleurs chroniques, qui durent en général plus de six mois. L’apparition de ces varices peut également être due à des facteurs hormonaux comme une sécrétion accrue d'œstrogènes. 

 

Il existe deux types de varices pelviennes : 

  • les premières n'entraînent aucune douleur et ne nécessitent pas de traitement (elles sont asymptomatiques) 

  • l’autre type apparaît chez des femmes plus âgées, souvent après leur seconde grossesse chez des femmes ayant moins de 40 ans. 

Les femmes généralement touchées ont entre 20 et 45 ans et ont eu plusieurs grossesses.


Source : https://www.deuxiemeavis.fr/pathologie/syndrome-de-congestion-pelvienne

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