La stratégie nationale de lutte contre l’endométriose
Nous saluons l’ambition du gouvernement de « placer la France à la pointe de la Recherche sur cette maladie », qui rejoint celle d’ENDOmind. C’est dans ce but que nous avons créé la Fondation pour la Recherche sur l’endométriose le 6 janvier 2021. La France est le second pays dans le monde à faire de l’endométriose une cause nationale. La FRE est la première fondation de recherche en Europe.
La vision d’ENDOmind France est affirmée depuis sa création comme devant être une structure dédiée à l’endométriose, aux patientes, à leur prise en charge et à l’avancée de la Recherche. Sa mission est d’accompagner les patientes et leurs proches grâce à l’implication de tous les acteurs de la maladie : chercheurs, professionnels de santé et malades.
La stratégie nationale définit la création d’un réseau de recherche fondamentale et clinique sur l’endométriose en France et l’animation d’une communauté scientifique intégrant également des chercheurs travaillant sur des sujets connexes. Cette collaboration est une de nos recommandations-clé pour avancer plus vite dans la compréhension de la maladie, identifiée et nommée il y’a 160 ans, déclarée aujourd’hui pour la première fois cause nationale.
La création d’une entité dédiée à la recherche et l’innovation dont la première mission sera d’écrire une feuille de route scientifique devrait contribuer à définir une vision commune pour la Recherche sur la maladie en France.
L’incubateur de projets tel que défini, soutiendra les chercheurs dans leur démarche et les aidera à trouver des financements.
ENDOmind a notamment pour objectif d’encourager la multiplication des projets de recherche pour élucider la maladie et trouver les traitements thérapeutiques au plus vite. Elle a déjà soutenu financièrement la Fondation pour la Recherche sur l’Endométriose ainsi que la cohorte de patientes ComPaReEndo et continuera à soutenir de plus en plus de structures de recherche. Nous sommes convaincus que le volet Recherche du Plan national endométriose aura un impact important dans ce sens également.
Ensemble, laissons les 160 ans de méconnaissance de la maladie derrière nous et grâce à tous les acteurs actuels et à venir, soutenons une recherche de pointe pour résoudre les questions posées par cette maladie invalidante qui touche une à deux femmes sur dix.